Le peuple britannique a fait un choix souverain qui doit être respecté.
Nous devons prendre acte du fait que le Royaume-Uni entend quitter l’Union européenne, avec toutes les conséquences qui s’attachent à cette décision. La première est que l’accord du 19 février 2016 est caduc selon ses propres termes.
Le processus de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne doit impérativement se dérouler dans le cadre et les délais prévus par les traités (article 50 TUE) afin de réduire les incertitudes. Les intérêts légitimes des autres peuples, ainsi que de l’Union dans son ensemble, devront être dûment respectés dans cette négociation.
Commencée en 1950, sous l’impulsion de Robert Schuman, sans le Royaume-Uni, la construction européenne continue.
Il en est ainsi, notamment, de la monnaie unique, à laquelle le Royaume-Uni ne participait pas. L’euro n’est pas concerné par le référendum britannique. Les autorités des États membres de la zone euro, en lien avec la BCE, veilleront à assurer la stabilité de la monnaie unique et des économies qui y participent.